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Carrom ou billard indien

Carrom ou billard indien

 

Pratiqué depuis au moins un siècle, principalement en Inde, au Yemen et en Birmanie, sa véritable origine reste encore imprécise : jeu d’origine asiatique ou jeu créé « grâce » à la colonisation anglaise, il en demeure pas moins qu’il connut un essor important dans cette région du monde, où on peut le croiser sous les noms de carom, carum, kairam...

 

C’est à partir des années 30 que le carrom devient peu à peu un jeu de compétition, avec l’organisation des premiers tournois en Inde et au Sri Lanka. Son arrivée en Europe ne datant que véritablement des années 60.

Symbole de son essor en France, le pays a eu l’honneur d’être le premier pays européen à accueillir championnats du monde il y a quelques années.

 

 

Le carrom se joue sur un plateau de bois carré, dont la surface est polie et entourée d’un cadre en bois dur. Un trou circulaire est percé dans chaque angle du plateau, sous lequel un filet est fixé.

Les finitions et ses différents motifs d’ornement font du carrom un véritable objet de décoration.

Sans plonger dans tous les points de règle codifiant une partie de carrom (description de tous les cas autorisés ou pas, liste des pénalités, etc…), la pratique du jeu possède le grand avantage d’être rapidement accessible par tous. En effet, même si la technique de tir s’affine avec l’expérience, tout le monde est capable de « pitcher » un palet pour tenter d’envoyer des pions dans des trous.

 

Le parallèle avec le billard classique est bien sûr évident et très attractif : sans avoir à acquérir et à placer un objet de plus de 2 mètres de long, on peut rapidement sur un carrom, faire des bandes, rebonds, calculer les angles de tir et d’impact, gérer la force du tir…. Bref, un billard accessible.

Pendant la partie, l’additif important d’une fine poudre blanche (sel d’acide borique) améliore la glisse et permet de garder le plateau de jeu parfaitement sec. L’effet de glisse du palet et des pions est alors impressionnant.

 

Pour jouer, on utilise 19 pions en bois polis (9 blancs, 9 noirs et 1 rouge) et un "striker" ou  palet de tir.

 

Joué à 2 ou à 4 par équipe de 2, le carrom nous propose d’être le premier à rentrer les 9 pions de notre couleur, ainsi que la reine rouge, à l’aide du palet de tir, qui sera envoyé par une pichenette sur les autres pions, afin de les faire rentrer dans les trous.

Chaque joueur possède une ligne de tir, représentée par double ligne placée devant lui, terminée à chaque extrémité par un cercle rouge.

Pour qu'un tir soit valide, le palet doit être positionné sur la zone de tir située face au joueur et toucher les deux lignes délimitant cette zone.

 

 

Le palet peut être placé sur un des ronds rouges aux extrémités de la zone de tir à condition de ne pas le chevaucher (il doit le recouvrir entièrement).

 
Au début de la partie, les pions sont placés selon une disposition précise (cf dessous) :

 

 

Le joueur blanc commence. Lorsque plus aucun pion d’une couleur ne se trouve sur le plateau, la partie s’arrête.

 

Si un joueur rentre un pion de sa couleur, il rejoue (même un pion de l'adversaire a aussi été rentré dans le même coup). Par contre, rentrer par mégarde un pion adverse ne donne pas la possibilité de rejouer…. on a seulement aider noter adversaire à se rapprocher de son but.

Les pions éjectés du plateau de jeu sont replacés au centre.

 

La reine (pion rouge) ne peut être rentrée par un joueur si ce dernier n’a pas déjà rentré l’un de ses pions auparavant.

Quand un joueur réussit à rentrer la reine, il doit obligatoirement rejouer et rentrer un pion de sa propre couleur pour que la reine soit « couverte ». Si le joueur échoue, la reine est ressortie et replacée au centre du jeu.

Si un joueur qui n'a encore rentré aucun pion de sa couleur fait rentrer la reine, cette dernière est ressortie et replacée au milieu du plateau.


Si un joueur rentre son palet dans un trou, un de ses pions déjà rentrés est ressorti par l'adversaire et replacé dans le cercle central, sans toucher le rond central.

Le gagnant est celui ayant réussi le premier à rentrer tous ses pions.

Il marque autant de points qu’il reste de pions de la couleur adverse sur le plateau, auxquels on ajoute trois points si le joueur est celui qui a couvert la reine.

 

Ha, et puis, le must : faire un « slam », c’est-à-dire rentrer tous ses pions sans que l’adversaire ne joue. Impressionnant. Faîtes un tour sur les sites de vidéos en ligne, vous en découvrirez quelques exemples.

 

(merci à Carrom-online pour les photos)

 

Carrom

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